Ah, ce je-ne-sais-quoi de maladresse et de franc-parler...
Martine Dussin-Laborne est journaliste pour radio ‘Fleur de Lyon’. Elle passe ses journées à rencontrer des gens, les interviewer, puis elle écrit des histoires qu’elle raconte à la radio, radio ‘Fleur de Lyon’.
Martine : tantôt explosive, tantôt bonne vivante, est toujours ravie de se frotter à ses congénères. Et tout ça, elle le fait sur la frange.
Quelle frange ? Des émotions, pardi !
Sensible à toute chose, à elle-même, aux autres, elle est sans arrêt traversée par des émotions, et elle aime ça.
Entre le 'one woman show' (sans le show) et le 'solo clownesque', "Martine sur la frange" nous parle avec humour et dérision des petites contradictions de notre monde moderne !
Qui, quoi ?
Conception, texte & interprétation = Marie Dalle.
> voir le site de Marie Dalle
D'où ça vient ?
Marie Dalle, comédienne et chanteuse (auteure-compositrice) depuis bientôt 20 crée ce personnage de ‘Martine’ en 2014, déjà !
Le personnage est d'abord inventé en réponse à une commande : favoriser un retour à l'estime de soi (intervention envers des personnes au chômage).
De fil en aiguille Martine fait du chemin, intervenant auprès de nombreux groupes, avec, à chaque fois, un nouveau thème, de nouvelles rencontres.
Chaque expérience nourrit à la fois le personnage de Martine et son propos humaniste (toujours taquin)… Jusqu’à ce que Marie Dalle décide de se lancer dans l’écriture de ce solo comique et sensible basé sur le sympathique personnage de Martine.
Oui, on peut dire que cette Martine lui colle à la peau, avec un léger décalage, un petit truc venu d'ailleurs qui lui permet de dire ce qu'on ne peut pas toujours dire, de poser un regard critique, sur notre ‘société moderne’ avec humour, bienveillance et avec, surtout, beaucoup d’énergie.
Marie Dalle et Martine, on peut le dire, aiment la vie et les gens !
De quoi ça parle ?
Martine Dussin Laborne arrive. Speed, en retard. Elle vient juste de raccrocher son téléphone.
Elle s’installe, non sans peine, là où on lui a réservé une petite place, avec une table, une chaise.
Elle s’emmêle dans ses câbles, dans cette technique qu’elle adore… Arrive néanmoins à poursuivre le fil de ses pensées, de ses idées, car jamais, non jamais, Martine ne cesse.
Elle va parler de ce qui la touche, de ce qui l’énerve, de ce qu’elle ne comprend pas…
De la vie, de la mort, des choses qui nous poussent, nous animent, nous énervent ; de la préfecture de Lyon, du réseau internet ; de la vie qui file et qu’on ne voit pas toujours passer, de toutes ces émotions qui nous traversent, de la petite Edith, 5 ans, qui s’inquiète du nouveau syndrome des petits bébés qui ont des parents qui ne leur parlent plus, de Noël, de la famille, de notre place dans la société…
Bref Martine parle.
Elle gesticule aussi.
Elle se pose parfois… Elle arrive même à prendre quelques minutes pour un moment plus émouvant, vraiment, plus calme.
Martine nous dépeint avec humour, une société toujours rapide, souvent injuste, remplie d’êtres humains en recherche de sens.
Touchante et drôle, elle nous emmène sans relâche (on peut le dire vu le rythme et le débit de parole) vers notre propre sensibilité, vers nos questionnements fondamentaux; qu’est ce qu’on fait là finalement ?
